mercredi 1 février 2017

Discours aux jeunes filles sur la mode, de Sa Sainteté le Pape Pie XII





Discours aux jeunes filles


de Sa Sainteté le Pape Pie XII


sur la mode


(22 mai 1941)




Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 22 mai 1941



Notre joie est vive, chères filles, de bénir à nouveau en vous la sainte « croisade de la pureté » que vous avez si opportunément entreprise et que vous poursuivez courageusement sous la puissante protection de la Vierge toute pure, Marie immaculée.
Le digne et heureux nom de croisade que vous avez choisi et imposé à votre belle et grande campagne arbore une croix brillante, phare de salut pour le monde, et évoque les glorieux souvenirs historiques des croisades des peuples chrétiens, saintes expéditions et batailles livrées sous les drapeaux sacrés pour la conquête des Lieux saints et pour la défense des pays catholiques contre les invasions et les menaces des infidèles. Vous aussi, vous entendez défendre un domaine catholique, la terre de la pureté, y conquérir et conserver ces lis qui, comme un nuage chargé de la bonne odeur du Christ, répandent leur parfum dans les familles, les réunions d’amis, les rues, les assemblées, les spectacles, les divertissements publics et privés. C’est une croisade contre les ennemis de la morale catholique, contre les périls que créent, dans le calme courant des bonnes mœurs des peuples, les flots puissants de l’immoralité qui débouchent par les rues du monde et envahissent toutes les classes sociales.
Qu’aujourd’hui un tel péril existe partout, l’Église n’est pas seule à le dire. Même parmi les hommes étrangers à la foi chrétienne, les esprits les plus clairvoyants et les plus soucieux du bien public en dénoncent hautement les menaces terribles pour l’ordre social et pour l’avenir des nations. Ces excitations à l’impureté qui se multiplient à l’heure actuelle empoisonnent les racines de vie, alors que le frein du mal est encore plus affaibli par l’indulgence, qu’on appellerait mieux une négation, d’une partie de plus en plus étendue de la conscience publique qui se montre aveugle en face des désordres moraux les plus répréhensibles.
Cette immoralité est-elle plus grande aujourd’hui qu’à d’autres époques antérieures ? Il serait peut-être imprudent de l’affirmer, en tout cas, c’est là une question oiseuse. Déjà, l’auteur de l’Ecclésiaste écrivait cet avertissement : « Ne dis pas : d’où vient que les jours anciens étaient meilleurs que ceux-ci ? Car une telle question est sotte. Toutes les choses sont difficiles. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Eccl VII, 11 ; I, 8-10).
La vie de l’homme sur terre — même dans les siècles chrétiens — est toujours une bataille. Nous devons sauver nos âmes et celles de nos frères dans notre temps et, aujourd’hui, le péril est certainement plus grand, car les artifices qui excitent les passions ont extraordinairement augmenté, alors qu’en d’autres temps ils étaient confinés dans des cercles restreints. Le progrès de la presse, les livres à bon marché comme les livres de luxe, les photographies, les illustrations, les reproductions artistiques de toute espèce, de toute couleur et de tout prix, les cinémas, les spectacles de variétés et cent autres moyens trompeurs et secrets propagent les attraits du mal et les mettent dans les mains de tous, grands et petits, femmes et filles. N’y a-t-il pas une mode qui s’étale aux yeux de tous, audacieuse et malséante à une jeune fille élevée chrétiennement ? Le cinéma ne fait-il pas assister à des représentations qui, autrefois, se réfugiaient dans des enceintes où l’on n’aurait jamais osé mettre le pied ?
En face de ces périls, les pouvoirs publics ont pris en plusieurs pays des dispositions d’ordre législatif ou administratif pour endiguer le débordement de l’immoralité. Mais, dans le domaine des mœurs, l’action extérieure des autorités, même les plus puissantes, pour louable, utile et nécessaire qu’elle soit, ne réussira jamais à obtenir à elle seule ces fruits sincères et salutaires qui guérissent les âmes sur lesquelles doit opérer une force plus puissante.
L’Église doit travailler sur les âmes, et à son service l’Action catholique, votre action, en étroite union et sous la direction de la hiérarchie ecclésiastique, en combattant les périls de l’inconduite dans tous les domaines qui vous sont ouverts : dans celui de la mode, du vêtement et de l’habillement, de l’hygiène et du sport, dans le domaine des relations sociales et des divertissements. Vos armes seront votre parole et votre exemple, votre amabilité et votre maintien, armes qui témoignent aussi auprès des autres et rendent possible et louable le comportement qui vous honore et honore votre activité.
Nous ne nous proposons pas de retracer ici le triste tableau trop connu des désordres qui se présentent à vos yeux : vêtements si exigus ou tels qu’ils semblent faits plutôt pour mettre davantage en relief ce qu’ils devraient voiler ; parties de sport qui se déploient dans des conditions de vêtements, d’exhibition et de camaraderie, inconciliables avec la modestie même la moins exigeante ; danses, spectacles, auditions, lectures, illustrations, ornements, où le désir du divertissement et du plaisir accumule les périls les plus graves. Nous entendons plutôt vous rappeler et remettre sous vos yeux les principes de la foi catholique qui, en ces matières, doivent éclairer votre jugement, guider votre conduite et vos pas, inspirer et soutenir votre lutte spirituelle.
Car c’est bien d’une lutte qu’il s’agit. La pureté des âmes vivant de la grâce surnaturelle ne se conserve ni ne se conservera jamais sans combat. Heureuses êtes-vous d’avoir reçu dans vos familles, à l’aube de votre vie, depuis le berceau, avec le baptême, une vie plus élevée, la vie divine ! Enfants inconscientes d’un si grand don et d’un si grand bonheur, vous n’avez alors point eu à combattre — comme des âmes plus mûres, moins heureuses que vous — pour la conquête d’un si haut bien ; mais vous-mêmes ne le conserverez point sans lutte.
Si la grâce purifiante et sanctifiante qui vous a réconciliées avec Dieu comme filles d’adoption et héritières du Ciel, a effacé dans votre âme le péché originel, elle n’en a pas moins laissé en vous le triste héritage d’Adam, qui est ce déséquilibre intérieur, la lutte que sentait même le grand apôtre saint Paul qui, tout en prenant plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur, voyait dans ses membres une autre loi du péché (Rom. VII, 22-23), loi des passions et des inclinations désordonnées, qui ne se laissent jamais pleinement dompter, et avec lesquelles, allié de la chair et du monde, conspire un ange de Satan, dont les tentations molestent les âmes. Telle est la guerre qui se livre entre l’esprit et la chair, si ouvertement attestée par la Révélation divine qu’à l’exception de la Vierge bienheureuse, il est vain d’imaginer une vie humaine qui puisse être à la fois pure et vécue sans vigilance et sans combat. Ne donnez point dans l’illusion de croire votre âme insensible aux excitations, invincible aux attraits et aux périls. Il est vrai que l’habitude souvent réussit à rendre l’esprit moins sujet à de telles impressions, surtout lorsqu’il en est détourné, absorbé dans ses forces vives par l’exercice d’une activité professionnelle ou intellectuelle plus élevée. Mais s’imaginer que toutes les âmes, si enclines aux passions, puissent se rendre insensibles aux excitations provoquées par les images qui, colorées des attraits du plaisir, attisent et retiennent sur elles l’attention, serait supposer et estimer que la maligne complicité que ces périlleuses instigations trouvent dans les instincts de la nature humaine déchue et désordonnée puisse jamais cesser ou diminuer.
Cette lutte inévitable, vous l’accepterez courageusement et chrétiennement. Le but de votre action commune ne peut donc être de la supprimer totalement, mais elle doit tendre à obtenir que ce combat spirituel nécessaire ne soit pas rendu pour les âmes plus difficile et plus périlleux par les circonstances extérieures, par l’atmosphère dans laquelle les cœurs qui en souffrent les assauts doivent le soutenir et le poursuivre. Sur les champs de bataille de l’Église, où s’affrontent la vertu et le vice, vous rencontrerez toujours quelques caractères auxquels Dieu a donné une trempe intrépide, héroïque. Soutenus par la grâce, ils ne se laissent ni ébranler ni renverser par aucune impulsion ; ils savent ouvertement se maintenir sans corruption et purs au milieu de la fange qui les entoure, pareils à un levain de bonne fermentation et de régénération pour ce grand nombre d’âmes — rachetées, elles aussi, par le sang du Christ — qui font masse autour d’eux. Dès lors, le but de votre lutte est que la pureté chrétienne, condition de salut pour les âmes, devienne moins ardue pour toutes les bonnes volontés, de sorte que les tentations, nées de contingences extérieures, ne dépassent pas les limites de cette résistance qu’avec la grâce de Dieu, la médiocre vigueur de beaucoup d’âmes est capable d’opposer.
Pour réaliser des résolutions aussi saintes et aussi vertueuses, il convient d’agir sur les milieux et les courants d’idées que peut influencer assez efficacement une action commune, alors qu’une action individuelle et isolée a une efficacité limitée ou nulle. Si l’union fait la force, seul un groupe compact et aussi nombreux que possible d’esprits chrétiens résolus et sans crainte saura, là où leur conscience parle et l’exige, secouer le joug de certains milieux sociaux, se libérer de la tyrannie, plus forte aujourd’hui que jamais, des modes de toute sorte, modes du vêtement, modes dans les usages et les relations sociales.
La mode n’a, en elle-même, rien de mauvais. Elle naît spontanément de la sociabilité humaine, suivant l’impulsion qui incline à se mettre en harmonie avec ses semblables et avec les habitudes des personnes parmi lesquelles on vit. Dieu ne vous demande point de vivre en dehors de votre temps, de rester indifférentes aux exigences de la mode au point de vous rendre ridicules en vous habillant à l’encontre des goûts et des usages communs de vos contemporaines, sans vous préoccuper jamais de ce qui leur plaît. Ainsi, l’angélique saint Thomas d’Aquin affirme-t-il que dans les choses extérieures dont l’homme fait usage il n’y a pas de vice, mais que le vice vient de l’homme qui en use immodérément par rapport aux usages de ceux avec lesquels il vit, en se distinguant d’une façon étrange d’avec les autres, ou en usant des choses d’une façon conforme ou non conforme aux usages établis, mais avec un sentiment désordonné, par surabondance de vêtements superbement ornés, ou portés avec complaisance ou recherchés avec une sollicitude exagérée, alors que la modestie et la simplicité suffiraient à satisfaire au décorum nécessaire. Le même saint docteur ajoute enfin qu’il y a acte méritoire de vertu dans la parure féminine quand elle est conforme à l’usage, conforme à l’état de la personne et dans une bonne intention. Lorsque les femmes portent des ornements décents en harmonie avec leur état et leur dignité, lorsqu’elles suivent en cela avec mesure les coutumes de leur pays, alors se parer est aussi un acte de cette vertu de la modération qui imprime une mesure à la démarche, à l’attitude, au vêtement et à tous les mouvements extérieurs.
Dans l’attitude à observer à l’égard de la mode, la vertu tient le juste milieu. Ce que Dieu vous demande est de vous souvenir toujours que la mode n’est pas ni ne peut être la règle suprême de votre conduite, qu’au-dessus de la mode et de ses exigences, il y a des lois plus hautes et impérieuses, des principes supérieurs et immuables qui, en aucun cas, ne peuvent être sacrifiés au gré du plaisir ou du caprice et devant lesquels l’idole de la mode doit savoir abaisser sa fugitive toute-puissance. Ces principes ont été proclamés par Dieu, par l’Église, par les saints et les saintes, par la raison et par la morale chrétienne. Ce sont des signaux qui marquent les limites au-delà desquelles ne fleurissent pas les lis et les roses, où la pureté, la modestie, la dignité et l’honneur féminins n’exhalent plus leurs parfums, mais où souffle et règne un air malsain de légèreté, de langage équivoque, de vanité audacieuse, de fatuité dans le cœur tout autant que dans l’habillement. Ce sont ces principes que saint Thomas d’Aquin énonce et rappelle touchant la toilette de la femme en indiquant quel doit être l’ordre de notre charité et de nos affections : le bien de notre âme l’emporte sur celui de notre corps, et nous devons préférer à l’avantage de notre propre corps le bien de l’âme de notre prochain. Dès lors ne voyez-vous pas qu’il existe une limite qu’aucune forme de mode ne peut permettre de dépasser, une limite au-delà de laquelle la mode se fait source de ruines pour l’âme de la femme et pour l’âme d’autrui ?
Certaines jeunes filles diront peut-être que telle façon déterminée de se vêtir est plus commode et aussi hygiénique ; mais si elle devient pour le salut de l’âme un péril grave et prochain, elle n’est certainement pas hygiénique pour votre esprit et il est de votre devoir d’y renoncer. La volonté de sauver leur âme a rendu héroïques les martyres, telles les Agnès et les Cécile, au milieu des tourments et des lacérations de leur corps virginal. Vous, leurs sœurs dans la foi, dans l’amour du Christ et dans l’estime de la vertu, vous ne trouveriez pas au fond de votre cœur le courage et la force de sacrifier un peu de bien-être, un avantage physique, si l’on veut, pour garder saine et pure la vie de vos âmes ? Et si, pour un simple plaisir personnel, nul n’a le droit de mettre en péril la vie corporelle des autres, est-ce qu’il n’est pas encore moins permis de compromettre le salut, donc la vie même de leurs âmes ? Si, comme le prétendent certaines, une mode audacieuse ne produit sur elles aucune impression mauvaise, que savent-elles de l’impression que les autres en ressentent ? Qui les assure que les autres n’en retirent pas de mauvaises incitations ? Vous ne connaissez pas le fond de la fragilité humaine ni de quel sang corrompu ruissellent les blessures laissées dans la nature humaine par le péché d’Adam avec l’ignorance dans l’intelligence, la malice dans la volonté, l’avidité du plaisir et la faiblesse à l’égard du bien ardu dans les passions des sens, à tel point que l’homme, souple comme la cire pour le mal, « voit ce qui est mieux et l’approuve et s’attache au pire », à cause de ce poids qui toujours, comme du plomb, l’entraîne au fond. Oh ! combien justement on a observé que si certaines chrétiennes soupçonnaient les tentations et les chutes qu’elles causent chez les autres par leur toilette et les familiarités auxquelles, dans leur légèreté, elles accordent si peu d’importance, elles s’épouvanteraient de leur responsabilité !
À quoi nous n’hésitons pas d’ajouter : Ô mères chrétiennes, si vous saviez quel avenir d’angoisses et de périls intérieurs, de doutes mal réprimés, de hontes mal contenues vous préparez à vos fils et à vos filles en les accoutumant imprudemment à vivre à peine couverts, en leur faisant perdre le sens délicat de la modestie, vous rougiriez de vous-mêmes et vous redouteriez la honte que vous vous faites à vous-mêmes et le tort que vous causez à ces enfants que le Ciel vous a confiés pour les élever chrétiennement. Et ce que nous disons aux mères, nous le répétons à nombre de femmes croyantes et même pieuses qui, en acceptant de suivre telle ou telle mode audacieuse, font tomber par leur exemple les dernières hésitations qui retiennent une foule de leurs sœurs loin de cette mode qui pourra devenir pour elles une cause de ruine spirituelle. Tant que certaines toilettes provocantes demeurent le triste privilège de femmes de réputation douteuse et comme le signe qui les fait reconnaître, on n’osera pas les adopter pour soi. Mais le jour où ces toilettes apparaissent portées par des personnes au-dessus de tout soupçon, on n’hésitera plus à suivre le courant, un courant qui entraînera peut-être aux pires chutes.
S’il convient que toutes les femmes chrétiennes aient le courage de se mettre en face de si graves responsabilités morales, vous, chères filles, à cause de ce vif sentiment que vous avez puisé dans votre foi et dans la candeur de la vertu, vous avez la gloire de vous être unies, paladines de la pureté, dans votre sainte croisade. Isolées, votre hardiesse serait de peu de valeur pour s’opposer à l’invasion du mal qui vous entoure ; étroitement unies et encadrées, vous serez une légion suffisamment forte et puissante pour imposer le respect des droits de la modestie chrétienne. Votre sens de jeunes catholiques, sens affiné et soutenu par la sagesse de la foi et la pratique consciente d’une vie solidement pieuse, vous fera voir et discerner, à la lumière de l’Esprit de Dieu, avec l’aide de sa grâce obtenue par la prière et aussi avec le secours des conseils demandés à ceux que Jésus-Christ a placés comme guides et maîtres à vos côtés, ce qui, dans les modes, dans les usages et dans les bienséances sociales qui se présentent à vous, est pleinement acceptable, ce qui est seulement tolérable, ce qui est tout à fait inadmissible. La connaissance claire et profondément sentie de votre devoir vous rendra courageuses et loyales dans l’appui mutuel, pour l’accomplir sans hésitation, mais avec une résolution digne de votre ardeur juvénile.
Belle est la vertu de pureté et suave la grâce qui brille non seulement dans les faits, mais aussi dans la parole qui n’outrepasse jamais les règles de la bienséance et de la politesse et qui assaisonne d’amour l’avis et l’avertissement. La génération chaste est aussi éclatante de grâce devant Dieu que devant les hommes. Aux jours d’épreuves, de souffrances, de sacrifices et d’austères devoirs où nous sommes, elle ne craint pas de s’élever de tout son pouvoir à la hauteur des graves obligations que lui impose la Providence. Aujourd’hui, chères filles, la croisade pour vous n’est point dans l’épée, le sang ou le martyre, mais dans l’exemple, la parole et l’exhortation. Contre vos énergies et vos desseins se dresse, tel un ennemi capital, le démon de l’impureté et de la licence des mœurs. Levez hautement la tête vers le Ciel, d’où le Christ et la Vierge immaculée, sa Mère, vous contemplent. Soyez fortes et inflexibles dans l’accomplissement de votre devoir de chrétiennes. Prenez la défense de la pureté en marchant contre la corruption qui amollit la jeunesse. Rendez à votre chère patrie ce service d’une valeur inappréciable en travaillant et en coopérant efficacement à répandre dans les âmes plus de pureté et de candeur ; par là, vous les rendrez plus prudentes, plus vigilantes, plus droites, plus fortes, plus généreuses.
De grâce, que la Reine des anges, victorieuse du serpent insidieux, toute pure, toute forte de sa pureté, soutienne et dirige vos efforts dans cette croisade qu’elle vous a inspirée ! Qu’elle bénisse votre étendard et la couronne des candides trophées de vos victoires !

PIE XII, Pape.





Écoutez cette conférence sur la modestie et lire cet article sur la mode féminine.


Voir Redonner le modèle de la femme.




CODE DE L’HABILLEMENT POUR UN CATHOLIQUE

- Ce code ne concerne pas seulement les femmes, mais aussi les hommes pour lesquels il est très facile de l’adapter. Il serait faux de penser que seules les femmes doivent se sentir concernées.
- Ce code doit être suivi chaque jour de l’année ; trop de Catholiques pensent que ce genre de code ne s’applique que pour l’assistance à la Messe dominicale, et s’en estiment dispensés pendant la semaine, surtout pendant la saison chaude. « Nul ne peut servir deux maîtres à la fois ».

Un code Catholique pour l’habillement nous a été donné par le Pape Pie XI, le 12 janvier 1930. Le simple bon sens permettra de l’adapter aux hommes. Les chefs de famille doivent donner l’exemple, surtout dans ce domaine.

« Une robe ne peut être appelée décente qui descend plus bas que la largeur de deux doigts sous la base de la gorge, qui ne couvre les bras au moins jusqu’aux coudes, qui n’atteint pas au moins les genoux, qui est faite à partir d’un tissu transparent ».

Le Pape donne donc quatre règles :
- La robe ne doit pas être échancrée de plus de deux doigts sous la base de la gorge. Le pantalon ne sied pas à une femme, car il en détruit toute la féminité. Soyez fière d’être une femme, et non pas un objet « sexy ».
- Les manches doivent atteindre au moins les coudes. Dans l’église, il serait préférable que les manches descendent jusqu’aux poignets.
- Le vêtement doit être assez long et ample pour couvrir les genoux en position assise. Si la jupe est fendue derrière ou sur le côté, cette ouverture ne devrait pas remonter au dessus des genoux. En fait, si vous avez besoin d’une fente dans votre jupe pour marcher, cela veut dire que votre vêtement est trop moulant.
- Pas de tissu transparent : dans bien des cas, une combinaison devrait être portée par les femmes sous leur chemisier.

Ces règles devraient être expliquées à nos enfants dès le plus jeune âge. Naturellement, si le bon exemple n’est pas donné par les parents, rien ne peut être fait.

Que les hommes donnent le ton en évitant le torse nu et le short.


Extrait de cette lettre doctrinale sur la modestie.





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