vendredi 6 mars 2015

Changer son prénom de baptême, c'est signer un contrat avec le Diable


Le baptême du Christ (José de Ribera)
Le baptême du Christ (José de Ribera)
Le Démon considère qu'il est victorieux quand il réussit à convaincre un baptisé catholique de renier son nom de baptême. Nombreux sont ceux qui s'adonnent à de tels changements, par tradition (prenant ainsi un prénom démoniaque puisque suivant des rites païens*) ou pour se donner un genre, pour que son identité soit digne du Monde et de sa superficialité (on ajoute une particule à son prénom pour se la jouer « Américain », on prend un pseudonyme pour faire plus branché, etc.).

Les intentions aussi comptent. Choisir un pseudonyme pour avoir du succès est une bien différente intention que celle de choisir un autre nom pour rester dans l'anonymat et protéger sa famille du voyeurisme (à condition bien sûr d'opter pour un nom saint). Il arrive qu'un catéchumène venant d'une autre religion se fasse baptiser en couplant son prénom de naissance au nom d'un saint, souvent le saint par lequel la foi lui a été donnée.

Tout compromis fait avec le Démon est toujours une porte ouverte à plus de son emprise ; nous ne le répéterons jamais assez. Changer son prénom de baptême pour des raisons relevant du Monde et non de la foi catholique, c'est déjà signer avec le Diable sans lire les conditions générales.

Le Démon fait ses œuvres invisibles en chacun. Il s'infiltre par de toutes petites suggestions pour exiger de plus en plus.

Les prêtres devraient être vigilants à ce sujet et dire ce qui doit être dit : Mon fils, ma fille, le démon existe, et il a planté sa griffe dans ton cœur et dans ton esprit. Écoute ce que le Seigneur a à te dire... Ils doivent aussi mettre en garde les parents qui donnent à leurs enfants un prénom farfelu ou dont l'origine est douteuse. Nous comprenons lorsque des enfants arrivés à l'âge adulte décident de modifier leur prénom (et nous leur conseillons d'ailleurs vivement de le faire !) parce que leurs parents ont été très mal inspirés. Qu'ils donnent à leurs progénitures le prénom d'un Saint. Les Saints seuls doivent servir d'exemple à leurs enfants et à eux-mêmes.

Notre seule crainte doit être de déplaire à Dieu.

Ne devons-nous pas tendre la main pour ramener celui qui est trop près des flammes vers les prés d'herbe fraîche où le Seigneur nous fait reposer

Le Seigneur pourra alors nous dire Tu as essayé ! et non Tu as ignoré !


Certains pauvres enfants se retrouvent à porter un prénom inventé par des célébrités, païen ou même d'un démon, sous prétexte que les parents trouvent cela joli, ignorant ou se moquant des conséquences pour leur âme et pour celle de leur enfant. Pensez non seulement aux difficultés qu'il va rencontrer professionnellement avec un tel prénom, mais également que vous invoquerez ou honorerez un démon à chaque fois que vous appellerez votre enfant par celui-ci, et enfin au blasphème que vous proférez...


En définitive, faire des exorcismes m'a renforcé dans la foi, dans la prière et dans la charité. Je me suis recommandé à la Madone : "Enveloppe-moi dans ton manteau et protège-moi, je t’appartiens." Et puis, l'archange Gabriel est mon saint Patron. Je suis très dévoué à mon ange gardien. Mes défenseurs sont donc la Madone, l'archange Gabriel et mon ange gardien... Les démons m'ont dit plusieurs fois : "Toi, on ne peut rien te faire, tu es trop protégé !"
(Confessions du Père Gabriele Amorth, exorciste officiel du Vatican).


*Attention à ne pas mélanger le christianisme avec des pratiques traditionnelles comme certaines sectes syncrétiques.




Concile de Trente - Catéchisme de l’Église Catholique


Le nom Chrétien



CEC n° 2156


Le sacrement de Baptême est conféré "au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit" (1). Dans le baptême, le nom du Seigneur sanctifie l’homme, et le chrétien reçoit son nom dans l’Église. Ce peut être celui d’un saint, c’est-à-dire d’un disciple qui a vécu une vie de fidélité exemplaire à son Seigneur. Le patronage du saint offre un modèle de charité et assure de son intercession. Le "nom de baptême" peut encore exprimer un mystère chrétien ou une vertu chrétienne. "Les parents, les parrains et le curé veilleront à ce que ne soit pas donné de prénom étranger au sens chrétien" (2).
(1) Matthieu 28, 19 – (2) Code de droit canonique, canon 855. 
     


CEC n° 2157


Le chrétien commence sa journée, ses prières et ses actions par le signe de la croix, "au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen". Le baptisé voue la journée à la gloire de Dieu et fait appel à la grâce du Sauveur qui lui permet d’agir dans l’Esprit comme enfant du Père. Le signe de la croix nous fortifie dans les tentations et dans les difficultés. 

CEC n° 2158


Dieu appelle chacun par son nom (1). Le nom de tout homme est sacré. Le nom est l’icône de la personne. Il exige le respect, en signe de la dignité de celui qui le porte.  
(1) cf. Isaïe 43, 1 ; Jean 10, 3.


CEC n° 2159


Le nom reçu est un nom d’éternité. Dans le royaume, le caractère mystérieux et unique de chaque personne marquée du nom de Dieu resplendira en pleine lumière. "Au vainqueur, (...) je donnerai un caillou blanc, portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit" (1). "Voici que l’Agneau apparut à mes yeux ; il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant, inscrits sur le front, son nom et le nom de son Père" (2).
(1) Apocalypse 2, 17 – (2) Apocalypse 14, 1.



 



Lire
le Catéchisme du Concile de Trente ou le Grand catéchisme de Saint Pie X.